Mon petit soumis

La vaisselle

Après le repas, j’ai pris l’habitude de débarrasser la table avec l’aide des enfants puis, je rempli le lave-vaisselle et je termine par nettoyer les plats qui trainent dans l’évier. Je coordonne aussi l’action des enfants qui ont pour mission de nettoyer la table car il faut bien qu’ils participent un peu. Pendant ce temps, ma femme va s’installer sur le canapé pour se détendre en attendant le café.

Ma femme n’a plus à faire la vaisselle et d’ailleurs, elle ne s’embête plus à la faire. Moi de mon coté, je n’attends pas qu’elle me dise de le faire sous prétexte que je sois soumis. Ca serait pénible pour elle si la soumission me décérébrait et me rendait moins autonome. Au contraire, j’estime que je dois devancer ses désirs afin de faciliter sa vie. J’aime beaucoup les ordres donnés mais je ne les attends pas pour agir au quotidien.

Elle y a prit gout très vite et sans que cela ne lui pose de problème métaphysique car lorsqu’elle fait la cuisine, même en mon absence, elle ne lave plus les plats mais les laisse dans l’évier sachant qu’ils seront lavés sans tarder par son petit soumis. J’ai de la chance car la vaisselle est rarement très importante. Au plus, il y a le bol pour la salade qui prendrait trop de place dans le lave-vaisselle et un ou deux plats.

Hier, il y avait un peu plus de plats que d’habitude et j’ai un peu tardé à lui préparer son café. Elle a alors envoyé notre fils pour me dire qu’elle attendait son café. Il s’agit d’une petite complicité entre nous car même si nos enfants constatent mon attention pour leur mère, nous les préservons bien évidemment de nos jeux. Je l’ai mis à contribution pour préparer le café pendant que je finissais la vaisselle.

La relation avec les enfants

Je fais juste un petit aparté concernant la présence des enfants dans une relation D&S. Les enfants se rendent bien compte que je participe beaucoup aux taches ménagères, voire même que ma part a augmenté. Un jour, ils m’ont vu balayer tout l’appartement puis laver les sols. Un autre jour, j’ai nettoyé la salle de bain et la cuisine. Je ne me cache pas pour faire le repassage et je le fais même devant eux. Le matin, je prépare le petit déjeuner pour ma femme et même parfois, je les met à contribution pour qu’ils fassent quelque chose qui fera plaisir à leur mère. Pour eux, je suis un mari aimant, un papa attentif. On leur explique qu’on est complice et qu’ils ont de la chance d’avoir des parents qui s’aiment. Ca passe très bien. A leurs yeux, nous sommes tout simplement un couple heureux. Nous n’avons pas besoin de chercher des prétextes pour nous justifier auprès d’eux.

Du fait de ses horaires (elle travaille de nuit), ma femme fait certaines choses, ce qui permet aux enfants de se dire que nous avons chacun nos centres de responsabilité. Elle aide les enfants pour les devoirs, fais les courses et fait à manger.

La présence des enfants est même un plus car en leur présence, nous avons beaucoup de petits codes, chuchotements et complicité qui renforcent notre couple tout en les préservant de choses qu’ils ne comprendraient pas.

Le repassage

D’habitude, je fais le repassage lorsque Maitresse travaille de nuit et donc en son absence. Là, il y avait un peu trop de linge et pour ne pas me laisser déborder, j’ai dû le faire en sa présence. Pendant que Maitresse regardait les info, j’ai installé la table à repasser et je me suis mis au repassage. Nous étions dans la même pièce, elle se délassant, moi repassant. Normal, quoi !!!

Conclusion sur les corvées

Je ne fantasme pas particulièrement à faire les corvées et si je pouvais m’en passer, je le ferais bien volontiers. Il nous faudrait gagner un peu plus de sous pour pouvoir prendre une femme de ménage quelques heures. Le budget actuel ne le permettant pas et comme il faut bien le faire, je le fais. J’y trouve indirectement mon compte car cela laisse plus de temps pour ma femme. Elle est plus épanouie, moins fatiguée à récurer la salle de bain et donc plus joueuse … pour mon plus grand plaisir. La aussi, c’est un processus gagnant-gagnant même si à première vue, je suis celui qui fait plus de taches ménagères.